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alternatives economiques - Page 4

  • Christian Chavagneux - Pacte de compétitivité : quelles contreparties demander aux entreprises ?

    Le président de la République a décidé que la relance de l’économie française et la baisse du chômage passaient par l’allègement des prélèvements obligatoires pesant sur les entreprises. Il a donc décidé de leur supprimer 30 milliards de cotisations sociales par l’intermédiaire du pacte de responsabilité et de diminuer leur imposition d’une dizaine de milliards supplémentaires par la baisse du taux d’impôt sur les sociétés et la suppression de divers autres taxes.

    Que feront les entreprises de toutes ces suppressions d’impôts ? La réponse honnête est que personne ne le sait. Le président a déclaré que l’argent du pacte de responsabilité serait versé en échange de créations d’emplois mais imagine-t-on Bercy réclamer leurs cotisations à des milliers d’entreprises dans quelques années pour création d’emplois insuffisantes ?

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  • Jean-Marie Harribey - Le revenu de base inconditionnel, nouvelle utopie ou impensé sur le travail ?

    Les Suisses ont refusé, lors d’une votation du 18 mai 2014, l’instauration d’un salaire minimum dans leur pays. Mais le débat sur la condition au travail est lancé et ne retombera pas. Ils seront de nouveau sollicités dans quelques mois pour savoir s’il faut instaurer un revenu de base inconditionnel, autre nom du revenu d’existence ou de l’allocation universelle. Le Parlement helvète examine cette proposition qui se situerait autour de 2500 francs suisses (2000 euros environ). J’étais invité le 17 mai à discuter du principe de cette mesure par l’Université de Printemps du bimensuel Solidarités à Lignerolle près de Lausanne, avec Audrey Schmidt, syndicaliste, et Gabriel Barta, membre du Comité d’initiative fédérale pour un revenu de base. C’est l’occasion de revenir sur la discussion qui entoure cette proposition, au moment où la condition des humains au travail est malmenée comme jamais par le capitalisme en crise

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  • Peut-on croire au "retournement économique" de François Hollande ? par France Info


    Peut-on croire au "retournement économique" de... par FranceInfo

  • Alternatives économiques : Mondialisation et démondialisation sont dans un bateau...

    "Ce monde n'est plus qu'un marché, une immense foire", écrivait Jules Vernes en 1863 dans Paris au XXe siècle, une fiction destinée à décrire le monde de 1960 ! Belle anticipation de ce que l'on appellera bientôt la mondialisation économique, devenue le cadre dans lequel les décisions de politique économique doivent forcément s'inscrire. Car tout se mesure désormais à l'aune de la compétitivité et de la capacité d'un territoire à attirer les multinationales et l'épargne du monde entier.

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  • Alternatives Economiques : Les trois contradictions de la politique économique Hollande-Valls

    Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé les orientations actuelles de la politique économique : limiter les déficits publics, faire gagner de la compétitivité aux entreprises et redonner du pouvoir d’achat aux ménages. Déjà en œuvre, elle n’atteint aucun des trois objectifs. Pourquoi ?

    Trop d’austérité tue la possibilité de réduire les déficits

    La France est engagée depuis plusieurs années dans une politique volontariste de réduction de son déficit budgétaire. Celui-ci se situait à 7,9 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et à 4,3 % en 2013. Une politique de maîtrise des déficits et de la dette publique nécessaire mais très coûteuse : selon les calculs de l’OFCE, l’effet restrictif de l’austérité budgétaire a atteint un niveau comme on n’en pas connu au cours des quarante dernières années, y compris dans les années 1990 lorsqu’il avait fallu s’adapter aux critères de convergence de Maastricht.

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  • Alternatives economiques : Berlin doit cesser d’asphyxier l’Europe, Guillaume Duval

    En privilégiant des politiques trop restrictives et en traînant les pieds pour réformer l’architecture de la zone euro, la politique du gouvernement allemand menace toujours l’avenir de l’Europe. Il est temps de secouer le cocotier.

    Cette tribune a également été publiée dans le quotidien Le Monde

    « Il serait à la fois tragique et ironique que, avec les meilleures intentions du monde et des moyens pacifiques cette fois, l’Allemagne soit, pour la troisième fois en un siècle, à l’origine de la ruine de l’ordre européen » écrivait en 2012 Joschka Fischer, ancien ministre des affaires étrangères allemand. En ce début 2014, l’ordre européen ne s’est pas effondré mais l’interrogation soulevée par Joschka Fischer n’en reste pas moins d’actualité : en privilégiant toujours des politiques économiques excessivement restrictives, en cherchant à freiner les actions de la Banque centrale européenne et en persistant à traîner des pieds sur tous les projets – OMT, Union bancaire… – susceptibles de corriger les défauts structurels patents de la zone euro, la politique du gouvernement allemand continue de menacer l’avenir de la construction européenne

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  • Christian Chavagneux - Baisser les dépenses publiques mais lesquelles ?

    Le président de la République veut baisser les dépenses publiques pour compenser la baisse des prélèvements sur les entreprises. Il a évoqué deux pistes : réduire le millefeuille administratif et la politique de santé. L’une est-elle meilleure que l’autre ? Oui : la seconde.

    Tailler dans le millefeuille territorial

    Rationaliser l’organisation de nos territoires paraît une idée de bon sens. Nous sommes le seul pays d’Europe à afficher 36700 communes auxquelles s’ajoutent des départements, des régions, des intercommunalités, des métropoles… Du fait de leur multiplicité, nos communes affichent 1800 habitants en moyenne contre 5500 pour la moyenne européenne, rappelle l’OCDE.

    Le premier à avoir eu l’idée de rationaliser tout ça est… Clémenceau, en 1906 ! Autant dire que ça ne date pas d’hier et que les obstacles ont été nombreux pour passer des paroles aux actes.

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  • Jean Gadrey - « Il n’est pas normal que les cotisations famille soient assises sur le travail ». Vrai ou faux ?

    C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le chef de l’Etat, au cours de ses vœux « aux forces économiques », pour justifier les quelques 30 milliards d’allègements (en grande partie supplémentaires) offerts aux entreprises. Les commentaires ont fleuri autour des contreparties en termes d’emplois, mais pas sur l’argument en question, qui ne manque pas d’une certaine logique. Or, il se discute, y compris sur le plan logique, et je vais le discuter en m’appuyant sur un article récent d’un vrai spécialiste de la protection sociale et de son financement, Antoine Math, économiste à l’IRES (institut de recherches économiques et sociales), que je remercie.

    L’article n’est pas disponible gratuitement en ligne. Il a été publié en novembre dernier par l’excellente revue de droit sanitaire et social. J’en propose un résumé très succinct, mais la lecture intégrale est conseillée à ceux et celles qui le peuvent. Si je commets de petites erreurs dans ce résumé, je compte sur l’auteur pour les rectifier…

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  • Jean Gadrey - Notre gouvernement « de gauche » freine à nouveau la réforme des banques et la taxe « Tobin » en Europe

    J’ai signé, avec douze autres « experts » (la plupart le sont bien plus que moi), une lettre ouverte parue hier sur le site de La Tribune, relayée par Challenges, le Nouvel économiste et Le Monde, entre autres. Il y est question de l’attitude selon moi inqualifiable de Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. Ce dernier se comporte en l’occurrence, mais c’est un multirécidiviste, comme le porte-parole médiatique du lobby bancaire français alors qu’il préside l’autorité « de contrôle prudentiel » supposée réguler les banques au nom… de l’intérêt général.

    Il est peu probable qu’il ait consulté son Conseil avant de se lâcher en qualifiant « d’irresponsable » le projet européen de réforme bancaire porté par Michel Barnier. C’est la question que nous avons posée aux membres de ce Conseil. Il est certain en revanche qu’il avait l’aval (ou qu’il savait pouvoir compter sur l’accord) de « Bercy », c’est-à-dire de Pierre Moscovici, qui, comme l’écrit Challenges, « est furieux que Bruxelles ignore la loi qu’il a fait voter un an plus tôt. La réforme Barnier est plus sévère que la loi française. Le commissaire européen issu de la droite serait-il plus interventionniste contre le capitalisme financier qu’un gouvernement de gauche ? ». La question est bien posée, et ma réponse est évidemment : OUI.

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  • Gilles Raveaud - Le Pacte de responsabilité en débat à Alter Eco

    Le pluralisme est bien vivant, à Alternatives Économiques. Pour preuve, le débat à propos du Pacte de responsabilité entre Christian Chavagneux et Jean Gadrey d’une part, et Arnaud Parienty d’autre part.

    La charge la plus forte contre le dispositif est venue de Christian Chavagneux, qui montre que le dispositif ne permet pas de baisser le coût du travail :

    Il faut commencer par rappeler que suivant les secteurs, le coût du travail représente entre 20 et 25 % du coût de production total. Selon les données de l’Insee, en 2012, le total des rémunérations versées par les entreprises (salaires nets + cotisations employés et patronales) s’est élevé à environ 700 milliards d’euros. Sur ce total, les cotisations patronales se montaient à environ 170 milliards, soit 25 % du coût salarial. Or le montant des cotisations familles représente environ 35 milliards d’euros, soit 5 % du coût du travail.

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  • En un mot… « modèle social » par Guillaume Duval


    En un mot… « modèle social » par Guillaume Duval par fondationjeanjaures